1 Rois 17:8-24

Dans le passage de ce jour il s’agit de Élie, prophète surgissant de nulle part mais posant des actions et opérant des miracles qui témoignaient de la grandeur de son Dieu. Pendant ces temps, le peuple d’Israël croyait aller bien car il pouvait avoir beaucoup des succès du point de vue charnel mais quant au domaine spirituel, il était éloigné de Dieu. Pour donc le ramener vers Lui, Dieu amena la sécheresse sur tout le territoire et cela fut décrété par le prophète Élie.
Voyant la sécheresse, Dieu demanda à son serviteur de quitter le lieu où il se trouvait et de se diriger à Sarepta car Il y a ordonné à une veuve de le nourrir.
Dommage que la veuve n’ait pas assez de nourriture pour subvenir pendant longtemps aux besoins de sa famille (elle et son fils). Cependant, le prophète lui demande de lui faire d’abord un gâteau et après, elle pourra en faire pour elle et pour son fils.

Comme Élie, Dieu peut nous retirer de nulle part pour faire de nos vies des marques positives dans la vie de plusieurs; il n’a pas besoin de passer par un processus quelconque de réussite établi par les hommes selon lequel la normalité est de commencer petit puis évoluer au fil du temps, Il peut brusquement nous positionner sans pour autant nous faire passer par les niveaux inférieurs à celui où nous sommes.
Seulement, il nous veut être disponibles et soumis car il ne peut de même pas nous demander de faire une chose d’abord pour lui sans qu’il y ait de récompense. Faisons donc de Lui notre priorité et toutes les autres choses nous seront données.

TROIS PERSONNES NOUS ENSEIGNENT DANS CE PASSAGE :

I. Le fils de la veuve de Sarepta:
Pendant que tout allait bien et que la veuve jouissait du miracle par le prophète, son fils fut atteint d’une maladie violente et il en mourut brusquement. Les temps et les circonstances sont imprévisibles, d’un moment à l’autre un malheur ou un bonheur peut nous arriver c’est pourquoi restons éveillés. Plusieurs fois nous pensons avoir la maîtrise du lendemain, reportant à maintes reprises ce que nous devrions faire en oubliant que cette vie que nous voulons contrôler ne nous appartient pas. Remettons donc celle-ci au Maître des temps et des circonstances et apprenons à marcher avec lui pour ne pas être surpris des événements.
C’est lorsque tout semble allait que nous devons nous accrocher à Dieu car les bons temps ne dureront pas éternellement avant que Christ ne revienne. (Daniel 2:21 & 1 Rois 17:17)

II. La veuve : (1 Rois 17:18)
À cause de la mort de son fils, la veuve crut que le prophète Élie était un porte-malheur pour sa maison et le menaça en déchargeant sur lui son amertume.
Cette perte a éveillé en elle des doutes et la culpabilité. Elie qui était autrefois une bénédiction fut considéré comme un malheur.

Il peut nous arriver d’être également traité de porte-malheur par ceux envers qui nous avons été bienveillants et aimants. Mais que cela ne nous décourage pas car rien n’arrête un vainqueur. Plutôt, chargeons nous d’apporter à Dieu les fardeaux de ces personnes, les véritables raisons de leur dégoût à notre égard.

III. Le prophète Élie :
Elie qui ne comprenait pas la notion de l’amour et de la compassion appris cela de la veuve. Par compassion, il demanda le corps de l’enfant à sa mère et monta avec ceci dans la chambre haute où il invoqua le Seigneur de ramener l’âme de l’enfant au-dedans de lui. Et le Seigneur écouta sa voix.

Bien-aimée église, le prophète Élie était de même nature que nous. Nous pouvons donc aussi expérimenter les miracles de Dieu autant ou même plus que lui; apprenons seulement à nous disponibiliser pour Dieu et nous nous verrons franchir les obstacles dressés sur notre route car nous sommes plus que Vainqueurs.

Que le Seigneur vous bénisse!