THEME : LA NORMALITÉ, UN OBSTACLE À LA VICTOIRE

Psaumes 89 : 7 (LSG) & Hébreux 11:6

En ce jour, il nous est rappelé par Ethan dans ce passage de Psaumes que ce Dieu avec qui nous marchons n’est pas seulement Père ou Ami mais IL est aussi un Dieu terrible dans sa toute-puissance.
Cependant, nous connaissons souvent Dieu sous une seule casquette c’est pourquoi nous nous retrouvons souvent victimes de sa colère et de sa souveraineté. Ainsi, le plus grand problème que nous avons est de ne pas savoir distinguer quand est-ce que Dieu est qui.

Car s’habituer à une seule casquette de Dieu freine notre victoire, la normalité est un obstacle à notre victoire. Elle se défini comme c’est qui est conforme à ce dont on a l’habitude, ce qui ne surprend pas, qui se déroule de la manière attendue, qui est dans un état habituel.

Quant à la victoire, c’est nous qui la produisons par Christ qui vit en nous. Et enfin, un obstacle est ce qui s’oppose au passage.
La normalité présente des dangers car elle fera qu’on fasse des surplaces sans avancer avec Dieu et nous empêche même d’impacter le monde.
Retenons cependant que la marche avec Dieu n’a rien de normal, elle est en elle-même une exception vu qu’elle consiste à marcher à contre courant car c’est Dieu qui a le volant et ses principes sont toujours contraires à ceux du monde.

VOICI DEUX ENNEMIS DE LA VICTOIRE DANS LA MARCHE CHRÉTIENNE :

  1. Le protocolaire : C’est un type de personnes trop formalistes et cérémonieux; elles prennent beaucoup de temps pour préparer ce qu’elles peuvent faire mais sans interroger le Saint Esprit sur ce qu’Il voudrait qu’elles fassent. Alors qu’aussi longtemps que nous ne faisons pas selon le modèle donné dans l’invisible, tout le visible fait n’a aucun impact quand bien même les résultats peuvent sembler positifs, Dieu n’y porte aucune approbation.
    Tel que relaté dans 2 Rois 7:1-2 ; le protocolaire nous pousse à mépriser l’Ainsi dit l’Éternel et nous empêche d’avoir part à la victoire qui nous est réservée par Dieu. Ici, Dieu quitta la normalité en faisant en sorte que ça soit par des lépreux rejetés que le miracle soit produit pour le peuple. C’est pourquoi, n’usons d’aucun favoritisme et d’aucun privilège car nous sommes envoyés vers toutes les nations et non vers une catégorie des personnes qu’on considère être visiblement de même classe que nous.
  2. La religion (Luc 13:10-17) : la religion est un ensemble déterminé des croyances et des dogmes qui définissent le rapport de l’homme avec le Sacré.
    Quant aux religieux, ils se contentent de faire les choses comme elles se font habituellement sans se préoccuper des conséquences positives ou négatives de leurs actes; ils prennent plus de plaisir aux pratiques qu’aux résultats.
    De nos jours, nous sommes sans impact dans nos familles ou ailleurs car par religiosité, nous ne nous contentons que d’aller dans des programmes des églises mais sans nous inquiéter des problèmes que nous constatons autour de nous enfin d’y avoir des solutions, nous prenons tout pour normal. Par égocentrisme, nous sommes prêts à quitter nos conforts et chercher à ce que Dieu agisse que lorsque les problèmes nous affectent directement. Tout ce que nous sommes disposés à faire est de charger les autres des dettes morales plutôt que de chercher à ce que ce Dieu qui nous a donné le confort dont nous jouissons, intervienne aussi dans leurs vies.
    Enfants de Dieu, soyons spirituels car les dimanches d’un homme spirituel doivent être différents des dimanches d’un religieux et d’un protocolaire. Car Dieu a besoin des instruments disponibles et sensibles à sa voix.

    Bien-aimés, souvenons-nous que Dieu n’agit pas toujours d’une même manière ou selon nos attentes, soyons donc flexibles à Lui.

Que le Seigneur vous bénisse !

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